Compte-rendu du Conseil municipal du 26janvier 2015

 

Une ambiance plombée pour un conseil miné…

 

Pas évident  de faire de l’humour actuellement.

Tout individu dénué de talent peut tenter de laisser parler son naturel,  en chacun de nous sommeille peut être un pitre qui s’ignore…

Certaines situations se révèlent cocasses et pourraient porter à rire, même intérieurement, si ce n’est à pleurer…

 

 

La grippe ayant sévi, 5 absents avec procurations pour la majorité

1 absent avec procuration pour la minorité.

 

Approbation du Procès-verbal du CM en date du 28/11/14 à l’unanimité.

Approbation du Procès-verbal du CM en date du 15/12/14 à l’unanimité.

 

Monsieur le Maire revient sur les derniers évènements qui ont réuni dans le même esprit républicain de nombreuses personnes le samedi 10 janvier. Dans ce même esprit une minute de silence est observée.

Revenant sur l’incendie chez Brusson, monsieur Dumoulin évoque une origine certainement criminelle. Ce « certainement » provoque la réaction de monsieur Boudet qui souhaite que soit confirmé le conditionnel de l’information. Monsieur le maire reprend le fait déjà évoqué, des gamins se sont vantés d’avoir mis le feu. Le soir même de l’incendie, à deux heures du matin des adolescents venaient faire des photos et des vidéos…

Monsieur  le maire dit se vouloir intransigeant et garde l’espoir de savoir qui « sont les fauteurs de troubles ».

Monsieur le procureur se refuse à donner suite, les éléments recueillis seraient inexploitables.

(Sur ce sujet il aurait été souhaitable de revenir sur ce refus à la fin du conseil. Refus inacceptable s’il  est officiel. Nous ne possédons pas d’élément. Il y avait une dizaine de personnes dans le public, ni autour de la table, ni dans la salle, il n’y a eu d’interrogation sur ce sujet. Finalement ce ne doit pas être si important, nous nous sommes donc aussi abstenus.  Vous comprendrez à la fin que la passivité et le consensus sont reposants…)

Monsieur Dumoulin a par ailleurs longuement expliqué les difficultés d’intervention des pompiers (sur la toiture, présence de bac acier qu’il a fallut arracher), et remercié tout le monde, notamment les personnels de la maison de retraite et du foyer logement.

Deux experts ont estimé qu’il fallait fermer le site en attendant de sécuriser les lieux. Le pignon d’entrée menace de s’effondrer. Il faut procéder à un ancrage pour sécuriser le site (devis de 3 000 €). Par ailleurs il y a une quinzaine de jours un départ de feu a eu lieu au cours de l’après-midi dans les décombres. Il faut attendre environ deux mois pour qu’il n’y ait plus de risque de reprise du feu avant d’intervenir. Il est indispensable que la rue reste fermée pour éviter des dommages collatéraux et monsieur Dumoulin se dit conscient des désagréments occasionnés.

Pour ce qui concerne les employés (sept salariés dont deux CDD), ils ont été rencontrés par les élus, des mesures d’accompagnement sont en place pour les aider à établir des courriers, des demandes …

Ils sont actuellement en chômage technique et ne pourront réintégrer les lieux. (Les raisons ne sont pas exclusivement dues à l’incendie, eau, gaz et électricité coupés, mais aussi à la précarité dans laquelle l’activité était poursuivie) Monsieur le maire image la situation en évoquant ZOLA. Le patron espagnol de la société s’est fait attendre, et n’a pu être rencontré que la semaine dernière. Ce détachement face à la situation interpelle Monsieur Dumoulin. Ce patron a tendance à tenir la commune responsable de la fermeture de l’entreprise. Faisant miroiter la perspective d’une augmentation des demandes il sollicite un soutien financier mais il apparait que de sérieux engagements sont à prendre avant tout consentement (loyers impayés, URSAFF non acquitté, assurances incomplètes, la société ne possède pas d’assurance perte d’exploitation, règlements de diverses factures, retard de salaires pour les employés…).

Le budget prévisionnel de la société doit être probant avant d’obtenir des aides d’où qu’elles viennent.

Monsieur Dumoulin semble vouloir veiller au bon usage des deniers publics…

Lors de la séance des vœux au Conseil Général une aide à la relocalisation a été sollicitée. Le vendredi 23 janvier Monsieur le Maire a rencontré Monsieur le Préfet qui a répondu positivement aux deux questions posées, l’une concernait la reconversion de l’entreprise, l’autre l’allègement des contraintes du  PPRI (Zone violette).

Le 28 janvier prochain une nouvelle rencontre devrait avoir lieu afin de considérer les possibilités d’assouplissement du PPRI.

Comme annoncé dans La Dépêche du 25 janvier la société fabricant le cheveu d’ange pourrait déménager vers les anciens bâtiments « Espace Chlorophylle (Prinet) » à Villematiers. Après visite, il semblerait que ces locaux soient adaptables.

Leur mode d’appropriation reste à définir et à négocier, soit achat d’investisseurs, soit location.

« Maintenir Brusson, oui, maintenir les emplois salariés, oui mais pas dans les conditions actuelles, pas n’importe comment et pas à n’importe quel prix. »

Monsieur Rebeix reviendra en fin de conseil sur les bâtiments Brusson.

« Les bien pensants ont pu exprimer leur émotion et se sont dit que l’équipe municipale se réjouissait qu’il y ait eu le feu à Brusson, je trouve ça ignoble d’avoir des propos pareils ».

Monsieur Boudet souhaite dire tout ce qui a déjà été entrepris par l’équipe précédente pour sauver Brusson. Il rappelle que les 100 000 euros consentis à l’époque par la commission permanente du Conseil  Régional (après une forte mobilisation) n’ont jamais été demandés par Général Bakery.

Monsieur Boudet émet des réserves sur la capacité de la société pour s’acquitter d’un loyer. Il évoque par la suite « l’effet d’annonce » concernant le PPRI adopté fin 2008 et dit avoir rencontré plusieurs fois le préfet qui lui a toujours opposé les difficultés financières pour le  réviser.

En tout état de cause ce sera long, Monsieur Boudet dit que ce malheur pourrait permettre de rendre l’Etat moins sourd, qu’il faudrait tenter d’améliorer la réglementation au-delà du périmètre Brusson qui a déjà une réglementation limitée mais particulière.

Monsieur Rebeix, adjoint à l’urbanisme revient sur les 30% de surface consentis sous la mandature de J Fauré et est d’accord avec l’opportunité de revoir la situation d’autres bâtiments. Il ne sait pas quelle sera la procédure, soit révision, soit modification.

Monsieur Dumoulin relevant l’expression « effet d’annonce » tient à assurer qu’il n’est pas de son fait, ce que monsieur Boudet admet. Les deux sont d’accord pour reconnaitre qu’aucun investisseur ne s’engagera s’il n’y a pas d’extension de la zone autorisant des aménagements. Actuellement 30% de la zone sont exploitables.

Monsieur le maire conclut  sur ce sujet en affirmant « On peut être coupable de tous les maux mais  les dégradations de ces friches ne se sont pas faites en neuf mois ».

 

Monsieur le Maire dit que pour le Skate Park, les frais seront moins élevés.

Monsieur Refloch, DGS est parti avec une mise à disposition.

Monsieur Dugain est depuis mi janvier à Pau au service de la commune dont le maire est M Bayrou.

Un troisième cadre devrait quitter prochainement la commune.

Les vœux de proximité se clôtureront au hameau Le Terme le 30 janvier.

Monsieur Dumoulin regrette la confusion qu’il y a eu lors des vœux du 5 janvier, tout se déroulera mieux l’année prochaine.

 

Administration Générale.

 

  • Transfert de compétence "petite enfance" de la commune de Villemur à la communauté de communes Val'Aïgo.

Lors du conseil communautaire du 30 octobre 2014 a été voté le transfert petite enfance à l’intercommunalité à partir du mois de juin 2015.

Actuellement il y a trois modes de fonctionnement différents sur l’intercommunalité avec des disparités au niveau du traitement et de la couverture retraite des agents. Reste à trouver le modèle optimum.

Il est hors de question d’être dans une logique financièrement préjudiciable aux communes. Un audit réaliste tenant compte au-delà des subventions du coût réel des structures doit être fait.

Vous trouverez les infos ici.

Vote à l’unanimité.

 

  • Projet de mutualisation entre la communauté de communes Val'Aïgo et la commune de Villemur.

Un travail de mutualisation est en cours au sein de l’intercommunalité. Il est important en cette période d’optimiser les finances en évitant les doublons.

La commune de Villemur souhaite mutualiser le poste de DGS de l’intercommunalité. Toutes les communes peuvent suivre la même démarche.

Un débat sur ce sujet aura lieu lors du conseil communautaire du jeudi 29 janvier.

Monsieur le Maire prend alors la casquette de Président de l’intercommunalité pour expliquer qu’il a souhaité que le débat se déroule démocratiquement en séance et non lors d’une réunion du seul bureau..

Il est important que chaque délégué assume sa position et prenne ses responsabilités en matière de dépenses publiques.

Ce territoire compte environ 14  000 habitants et il y a au niveau des communes un encadrement pléthorique qui n’a pas lieu d’être.

Le DGS de l’intercommunalité est un homme qui allie expérience et autorité.

Monsieur Dumoulin semble s’attendre à un débat très animé pour différentes raisons faciles à deviner. Il espère cependant que la raison collégiale l’emportera. Une ressource partagée, c’est mieux pour les finances.

Il n’est nullement question que Villemur, comme ce sera sûrement avancé, aspire la capacité de travail du DGS. Il sait sur ce sujet la vigilance des conseillers communautaires.

Il y a des employés en interne à Villemur capables d’assumer la plus grande partie du travail mais qui ont besoin d’expertise en complément.

Il évoque la complémentarité entre agents communaux et intercommunaux qui permet d’obtenir des réponses techniques claires avec une réactivité à saluer.

Monsieur le Maire ne semble pas prêt à accepter de leçon de démocratie surtout de quelqu’un qui n’a pas hésité à son entrée dans l’intercommunalité à se délester d’employés sans contre partie. (Un directeur des services techniques et une secrétaire en charge des marchés publics)

Monsieur Dumoulin s’adressant à la salle se veut pédagogue et explique la différence entre transfert de compétences et mutualisation.

Un transfert de compétences, les communes doivent être d’accord mais n’ont plus de rôle propre à assumer.

Une mutualisation nécessite des conventions à passer entre commune et intercommunalité pour requérir un travail moyennant finance.

Il est clair que pour aider les petites communes à faibles moyens il y aura une notion de solidarité sans condition financière à mettre en place.

(Nous n’évoquerons pas plus avant ce point du  conseil, celui de jeudi se révèlera instructif)

 Quelques infos, pour la commune de Villemur la convention de remboursement serait de 17 797 €.

En ce qui concerne le DGS, monsieur le maire propose le versement d’une prime de responsabilité. Le DGS est en droit de recevoir cette prime mais ne l’a jamais demandée. Il s’agit d’une prime de 400 euros brut mensuel  soit environ 15% du traitement indiciaire.

 

Monsieur Boudet souhaite des éclaircissements sur le poste de Madame Lebrin, est-elle DGS ou DGA ?

Madame Lebrin est employée en tant que DGA

Deuxième question, le DGS dont le sérieux et la compétence sont reconnus n’aura t-il pas trop de travail avec l’équivalent de deux mi-temps ?

Monsieur Dumoulin répond que c’est là le point d’achoppement avec Monsieur le Maire de Bessières qui  semble émettre des réserves du genre, si je le prends moi pour un quart temps, que restera t-il pour l’intercommunalité ?

 

Il semble qu’effectivement le document porté à la connaissance des élus comporte la notion de 50% du temps de travail pour la commune de Villemur.

Il y a là une erreur à rectifier puisque il semblerait que 25% maximum  suffisent.

Monsieur Boudet dit ne pas être  contre le principe qui devient avec les baisses de ressources  une obligation.

Monsieur Dumoulin précise que l’expérience se fera sur  un an puis sera suivie d’un bilan afin de s’assurer que tout le monde y trouve son compte.

Monsieur Rebeix dit à son tour que l’emploi du temps du DGS ne sera pas figé mais fonction des nécessités. Tout est affaire de souplesse.

Par exemple poursuit Monsieur Dumoulin, l’expertise de Madame Lebrin en RH pourrait aussi  être utile à l’intercommunalité. Il s’agit bien de mutualiser les compétences.

La question de l’absence d’un cadre financier est posée. Il est alors répondu que les agents villemuriens font leur travail sans rencontrer de difficulté, simplement il faut une aide pour les montages financiers complexes. Monsieur Boudet implique  alors le facteur temps qui dans ces montages n’est pas négligeable.

 

Monsieur Dumoulin informe l’assemblée que le document (audit) sollicité entre autre par Madame Terrancle sera fourni lors d’une réunion publique qui devrait se tenir en avril.

Il était impossible de le fournir avant pour cause de rétention d’informations.

 

(Sans commenter la rétention d’informations, nous émettons le souhait que ce document soit transmis avant la réunion du mois d’avril  afin que les personnes qui l’ont sollicité avec insistance depuis l’élection  puissent en prendre connaissance et poser si nécessaire les questions susceptibles  d’éclairer les citoyens en toute transparence).

Vote à l’unanimité

 

 

Finances.

 

  • Crédits formation des élus 20145.

Les conseillers municipaux ont un droit à la formation. En 2014, 650 euros ont été consacrés à la formation. L’enveloppe sera pour 2015 de 3 900euros

Les formations délivrées par l’Agence Technique Départementale sont gratuites si la commune est adhérente.

 

  • Gratification stagiaire - Période de plus de deux mois.

Tout étudiant stagiaire pour une durée supérieure à deux mois doit recevoir une gratification de 436, 05 euros pour 35 h hebdomadaires.

Vote à l’unanimité

 

Personnel.

 

  • Modification du temps de travail.

Il s’agit de régulariser la situation d’un agent titulaire qui effectue déjà un temps complet avec récupération des heures supplémentaires pendant les vacances au moyen de l’annualisation ;

Un poste d’ATSEM est donc voté.

Vote à l’unanimité

 

  • Modification du tableau des effectifs - Contrat à durée déterminée.

Il s’agit de consolider la situation d’un agent, travailleur handicapé, en contrat précaire et qui donne satisfaction.

Vote à l’unanimité.

 

  • Modification du tableau des effectifs - Accroissement temporaire d'activité.

Monsieur le Maire informe de la nécessité de créer un poste d’adjoint technique deuxième classe pour la voirie pour une durée de trois mois et ce à partir du 1er janvier 2015. L’emploi est déjà pourvu, il s’agit d’un accroissement temporaire d’activité

Vote à l’unanimité

 

Aménagement du Territoire - Développement durable.

 

  • Approbation de la 1ère modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU).

Les Elus qui le souhaitent peuvent consulter le rapport final du commissaire enquêteur en mairie ainsi que le document complet relatif à la 1ère modification du PLU.

 

Monsieur Rebeix, adjoint à l’urbanisme remercie toutes les personnes et organismes qui l’ont aidé à construire ce travail, à savoir, les services de l’état, le Scot NT, les services urbanisme…

Les modifications ont été validées par la préfecture ; Le dossier a été débattu en commission le 17 novembre ;

Le PLU a été remis dans la légalité et quelques modifications ont été apportées afin d’appuyer les nouvelles orientations en terme d’urbanisme.

D’autres révisions vont se succéder au cours de 2015 dans la concertation avec les administrés.

Monsieur Rebeix énumère les différentes modifications apportées et les modifications recommandées par le commissaire enquêteur suite à l’enquête publique qui s’est tenue entre le 6octobre et le 5 novembre 2014.

Ces remarques concernent le secteur NH sur Entourettes, Férié et Saulou

Après  ces informations, il est proposé d’adopter les modifications et d’approuver cette première modification.

 Cette modification est exécutoire dés que les formalités de publicités sont exécutées et que le dossier est transmis en préfecture.

Monsieur Rebeix ayant terminé ses explications, Monsieur Boudet prend la parole pour dire son accord sur le caractère exécutoire, ce qui pour lui signifie que même si le PLU est attaqué par la préfecture,  il est exécutoire. Cela  contrairement à ce que certains racontaient.

Monsieur Boudet tient à s’adresser à Monsieur le Maire qui a présenté la rubrique.

« Quand les choses vont bien, on les vote, ce qui est normal et plutôt constructif…Si on fait la synthèse, il y a deux volets, le premier concerne les modifications apportées suite aux remarques de l’état.

Le deuxième point consiste à soustraire la zone NG (aire des gens du voyage), ce qui est le droit de la municipalité…

Il y a des procédures à respecter et je demande à Monsieur le Maire si la procédure est légale ? »

Monsieur Dumoulin répondant par l’affirmative, Monsieur Boudet informe  « Nous la croyons illégale ».

Et de poursuivre en redisant son accord sur le premier volet avec insistance craignant toute autre interprétation dans la presse ou autre, «  on finira bien par réagir dans la presse »

Il poursuit disant l’illégalité pour plusieurs raisons dont une très simple. « Quand on touche au PADD, on ne doit pas faire une modification mais une révision. Je trouve que fragiliser cette procédure où il y a eu beaucoup de travail de fait… nous n’aurions pas fait comme cela. »

« Nous ne voterons pas la délibération et que l’on soit bien clair, ce n’est pas par rapport à la mise en conformité de ce que demandait la préfecture ».

 

Monsieur Rebeix s’étonne de cette illégalité alors que les services de la préfecture, responsables du service de légalité, ont donné accord.

Il conseille à Monsieur Boudet d’informer Madame la responsable du service de légalité. Monsieur Dumoulin tente de reprendre les explications sur la zone NG mais Monsieur Boudet l’interrompt disant que le problème n’est pas la.

« Il y a un document de base,  le PADD, quand on modifie le PADD, il y a des lois et lorsque quelque chose n’est pas conforme à la loi c’est illégal. »

Il reprend poursuivant son raisonnement, « certains expliquaient qu’il y avait des choses illégales, parlaient d’erreur de débutant, là, c’est une erreur à faire remarquer »

Il dit sa volonté de ne pas en rester là et de récupérer dès que possible la délibération afin de donner les suites qui semblent convenir.

Monsieur Dumoulin demande à Monsieur Rebeix s’il n’a rien à ajouter. Celui-ci dit entre autre la volonté d’aller dans l’intérêt des villemuriens.

Il précise que l’implantation de la zone NG n’avait pas entrainé de chiffrage précis et qu’elle aurait couté cher aux citoyens. Il semblerait que l’implantation sur une zone intercommunale soit moins onéreuse ?

Monsieur Boudet quelque peu enfermé dans son ressenti revient sur les critiques formulées.

« Quand on se permet de dire ou d’écrire un certain nombre de choses, on doit aussi faire en sorte que la procédure qu’on applique soit irréprochable.

La procédure, voila…

J’en ai entendu certains parler de procédures etc…

Résultat.

Nous maintenons que la procédure et on évitera d’écrire n’importe quoi ou de dire n’importe quoi, la procédure qui consiste à sortir la zone NG n’est pas la bonne. »

On a fait preuve d’empressement, sous pression peut-être.

 Nous on n’est pas contre qu’elle aille ailleurs, c’est un choix politique de la mairie, mais qu’on ne vienne pas nous faire des remarques sur des inégalités, des erreurs de jeunesse ou je ne sais pas trop quoi… 

A certains moments, il faut faire attention, je ne suis pas trop virulent… »

Monsieur Boudet refuse tout dialogue avec Monsieur Rebeix mais celui-ci reprend.

« Vous dites que vous n’êtes pas contre (le déplacement de l’aire) mais à aucun moment vous n’avez envisagé un positionnement ailleurs.

Je tiens à préciser qu’au mois d’aout 2014 les services de la préfecture ont eu le document sous les yeux avec repositionnement de la zone NG.

Tous les discours que vous faites, c’est bien. Nous avons un document voté ce soir, validé par les services de l’état et nous sommes heureux de pouvoir donner comme information aux villemuriens qu’une aire des gens du voyage sera intercommunale et coutera moins cher aux contribuables. »

Avant le vote Monsieur Boudet conclut «  c’est embêtant parce que ça va remettre en cause l’autre partie ».

6 votes contre.

 

Affaires diverses.

 

  • Historique sur Brusson.

Le récapitulatif lu ce soir sera sur le site de la mairie très prochainement.

Nous l’avons demandé à Monsieur Rebeix

 

15 000 m² de bâtiments en briques et structures métal type Eiffel ; friches industrielles représentant un patrimoine architectural du début du 20èmesiècle unique dans le nord toulousain.

L’entreprise Brusson est créée en 1872 et au début du 20ème siècle, c’est une des principales entreprises françaises dans le domaine des pâtes alimentaires et des produits céréaliers de régime.

L’entreprise emploie 600 salariés entre les 2 guerres et jusqu’aux années 60 où son activité décline. On compte 120 ouvriers en 1980 période de lancement du pain de mie et des biscottes par Jean Brusson.

1999 Dépôt de bilan, reprise par Auga, elle devient la financière Villemur, et une quarantaine d’emplois sont conservés pour fabriquer les « Cheveux d’Ange ».

2001 les lieux ont abrités le Musée KHOMBOL et l’artiste Driss Sans ARCIZET. Cette année-là, la société est placée en redressement judiciaire.

2004 il est lancé l’idée de déménager la Financière Villemur dans des locaux à Pechnauquié. Un dépôt de permis pour agrandir est même envisagé, faute de  porteur de projet, la procédure échoue.

Fin 2004 le conseil municipal vote l’achat des bâtiments Brusson : prix 610 000 €

2005 suite à la baisse des commandes, à un impayé avec un gros client, les pertes augmentent

2006 le dépôt de bilan est prononcé avec 30 licenciements, l’entreprise survit sous le nom de « La Mie Occitane » avec 17 salariés.

2008 la nouvelle équipe municipale souhaite sauvegarder et nettoyer le site.

2009 pendant 8 mois 6 agents travaillent pour nettoyer le site en évacuant gravats, fer, bois (bâtiment côté minoterie).

2010 après la liquidation de la société « mie Occitane », la société espagnole IAV reprend la suite.

2010 la collectivité met à disposition des bennes à gravats afin de faire un gros nettoyage du site côté Tarn.

2010 réfection de toiture sur le site IAV (36 000 €).

2010 la municipalité lance un projet de construction d’une salle de spectacle (2 000 000 €). Le coût engagé des études de faisabilité se monte à plus de 80 000 €

A partir de 2010 des vandales pénètrent, pillent, détruisent ces bâtiments. La collectivité intervient régulièrement afin de fermer et réparer les accès au site.

2011 réfection d’une partie de toiture des bâtiments IAV (18 000 €)

2012 Diminution de l’activité IAV qui déménage une partie de l’outil de production vers l’Espagne, la presse plieuse servant à fabriquer les « Cheveux d’ange » restant à Villemur.

2012 le permis de construire de la salle de spectacle est annulé.

2012 remaniement des toitures des bâtiments côté minoterie (145 000 €)

2013 suite à une vague d’effractions, les établissements sont pillés et l’équipe municipale décide alors de déménager les archives (ouvrages exceptionnels sur Villemur) et les recense sous contrôle de M.Régis, Maire-Adjoint.

2013 le nom de la société IAV se transforme en BRUSSANGE avec 7 employés (5CDI et 2CDD) qui produisent 14 tonnes de vermicelles par mois (4500 boîtes/jour)

Début 2014 mise en place d’une toiture acier sur la partie « Logement de la Famille Brusson » (61 000 €)

2014 la nouvelle équipe municipale établit un état des lieux en constatant la précarité du site ; bâtiment « Logement très endommagé et pillé » dangerosité du site dans son ensemble et suspend toute demande d’accès régulière sauf pour la société Brussange. Il est demandé le passage de la compagnie d’assurance. Des impayés de loyer sont constatés par la Mairie.

2014 l’architecte des bâtiments de France donne un avis favorable à une étude d’installation de panneaux photovoltaïques sur une partie des toitures du site.

2014 un incendie détruit 2000 m2 de toitures de la partie « Logement de la Famille Brusson »

2015 des actions sont menées auprès des services de l’état

- d’une part pour sauvegarder l’activité en déménageant l’unité de production sur un nouveau site (7 emplois sont à sauver).

-d’autre part pour réexaminer le PPRI de la zone et dégager des solutions afin d’entamer une véritable valorisation de ce patrimoine historique.

 

Le coût de fonctionnement annuel du budget de fonctionnement est en moyenne de 40 000 € TTC sur les 6 dernières années.

 

Pour terminer, Monsieur Rebeix évoque la réunion concernant le PPRI, réunion prévue depuis longtemps qui prend une dimension différente avec les accords obtenus auprès du Préfet.

Monsieur Rebeix redit la volonté de travailler sur des bâtiments du centre ville afin d’éviter sa désertification. Il faut une action volontariste précise t-il.

Monsieur Boudet apporte des compléments d’information sur la vie culturelle à Brusson, le non paiement des loyers remonte à l’époque de  «  la mie occitane ». Il revient aussi sur l’échec du projet de  déménagement d’IAV vers Pechnauquié 3.

Il est également précisé par Monsieur Rebeix que la pose de bac acier sur la toiture a protégé les bâtiments mais n’était pas adaptée aux directives des monuments de France, même pas informés des travaux. Une forme d’illégalité…

Monsieur Boudet estime que cela est moins grave qu’une délibération qui va être « retoquée ».

Monsieur Rebeix rétorque  « On voit là toute l’énergie que vous mettez à défendre l’intérêt de la commune ».

Sans aucun esprit de polémique, comme de bien entendu, Monsieur Boudet souhaite revenir sur un article qu’il n’a pas vu, comme de bien entendu, paru dans la presse locale comme de bien entendu, il y serait écrit que l’ancienne municipalité aurait fait preuve de légèreté, ah enfin, un peu de légèreté.

Il voudrait savoir en quoi consiste la légèreté comme de bien entendu.

Monsieur Dumoulin rétorque, comme de bien entendu, que quelqu’un de la minorité dont tout le monde devine le nom, comme de bien entendu, aurait signifié que l’actuelle majorité se réjouissait de l’incendie, comme de bien entendu, qu’ils n’auraient pas à libérer les lieux et pourraient tout raser, comme de bien entendu.

(« Comme de bien entendu »  est une chanson interprétée dans le film « circonstances atténuantes »

Veuillez excuser chers lecteurs ce bref moment de douce folie, comme une envie d’échapper aux fumées étouffantes de ces chers bâtiments Brusson dont nous sommes quelques uns à déplorer la disparition.)

 

Nous allons stopper là ce compte-rendu, vous échapperez aussi à cette fumeuse ambiance porteuse de volutes dé- nuées d’espérance…Comme de bien entendu.

 

Juste deux infos supplémentaires délivrées par Monsieur Rebeix.

L’enquête publique environnementale concernant le futur Leclerc devrait avoir lieu après les élections départementales.

Une réunion ouverte avec pour thèmes l’aménagement du territoire et le développement durable aura lieu avant la fin du premier trimestre.

 

Comme toujours, ce compte-rendu, bien qu’inachevé, se veut le plus fidèle possible et nous restons ouverts à toute rectification ou complément d’information.

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Personnaly © 2014 -  Hébergé par Overblog