Dur, dur de contenter tout le monde.

L’immobilisme est souvent critiqué. Et voilà que quand arrivent des changements, nous n’emploierons pas le mot évolution, les mécontentements surgissent aussi.

Alors, que faire ?

Nous entendons actuellement bien des critiques sur les choix de « revitalisation » de notre ville, essentiellement du centre-ville.

Rénover tout en améliorant, c’est sûrement le but et la volonté de nos élus.

Pour cela, ils font règlementairement appel à des bureaux d’études spécialisés.

Spécialisés normalement pour améliorer la situation en tenant compte de nouveaux impératifs de nouveaux modes de vie.

Il est évident que c’est compliqué même pour eux de rendre attractif un centre-ville ancien, sous contrainte d’un PPRi, de le faire correspondre aux besoins, nécessité et modes de fréquentation de la population.

Difficile de concilier toutes les attentes qui divergent selon que l’on soit habitant de ce centre-ville, visiteur habituel ou occasionnel.

La place du Souvenir est loin de faire l’unanimité, des places de parking auraient été supprimées. La vierge grâce au ciel n’a pas disparue mais est mal positionnée, ce qui avouons le est une réalité.

A présent le sens unique devant la poste, brusquement décidé pour satisfaire au stationnement, parait illégitime. Il compliquerait pas mal la vie de certains résidents. Nous n’osons imaginer ce qui adviendra lors de la rénovation de la place Saint-Jean.

https://www.mairie-villemur-sur-tarn.fr/web/centre-ville-nouvelle-zone-bleue-et-nouveau-sens-unique/

Que faire ?

Raser une partie du centre ancien pour satisfaire aux besoins de stationnement, à cette vilaine habitude de se garer, ici comme ailleurs, toujours au plus près des lieux où l’on doit se rendre, au fait que nous détenons aujourd’hui plus d’une voiture par foyer…

Dès le début de ce mandat nous avons réclamé l’installation de diverses commissions composées d’habitants. Elles étaient inscrites dans certains programmes et même dans une charte…

Mais charte comme promesses, vous connaissez la suite…

Il serait compliqué de composer des commissions efficaces. Ce serait ouvrir la porte à des élucubrations sans fin, des débats stériles empêchant d’avancer…

Une évidence, pour participer à de telles commissions il faut s’intéresser à la vie locale, en dépasser même le cadre tellement les obligations législatives se cumulent, être en capacité de s’écouter et privilégier  l’intérêt général.

Nous savons que le degré de tolérance varie d’un individu à l’autre. Que la propension à dire oui à un évènement dans la mesure où il se déroule ailleurs que dans son pré carré est identifiée et notre idée est toujours meilleure que celle du voisin.

Alors oui c’est certainement compliqué de créer des commissions. Si rien n’est tenté les habitants ne se formeront pas tout seuls, ne s’habitueront pas à se parler, à s’écouter, à débattre…

Ce genre d’initiative pourrait concrétiser ce  le lien social, ce  bien vivre ensemble si souvent mis en avant.

Mais revenons au sujet du centre-ville pour lequel justement  une commission existe.

Nous n’avons pas d’information publique ni sur sa composition, ni sur  son travail. Nous avons seulement le souvenir d’une tentative infructueuse pour modifier stationnement et sens de circulation  rue de la Bataille.

Cette commission a été instaurée lors d’une réunion publique destinée aux habitants du centre-ville. Un peu comme si les autres ne fréquentaient pas Villemur…

Y a-t-il eu travail participatif en bonne intelligence avec les élus concernés pour les réaménagements actuels ?

La responsabilité des modifications  est-elle collective ?

Si les solutions trouvées paraissent les plus porteuses y compris au sein de la commission, elle doit se positionner, expliquer, communiquer.

Si cette commission n’a pas été consultée, s’il n’a pas été tenu compte de ses propositions, c’est à elle de réagir. C’est important de réagir car le silence discrédite l’utilité de toute commission représentative des habitants.

En plus ce serait un bon moyen de répondre aux bruits qui courent, soit en les confirmant, soit en les démontant…

Nos élus doivent aussi entendre que même avec du miel on ne peut plus  attraper les mouches, même pas une supposée mouche du coche…

Il faut le dire bien avant que ne commencent  les périodes électorales au cours desquelles nous verrons certainement refleurir bien des promesses.

Des promesses visant opportunément à retisser le lien distendu entre élus et habitants. Nous n’employons pas sciemment le mot citoyen puisqu’il semblerait que  nous soyons concrètement  tous des citoyens,  donnés être libres et égaux en droit.

Peut-être  entendrons nous à nouveau  parler de commissions composées d’élus et d’habitants mais le piège devient grossier.

 Non sans déception nous confirmons qu’il est difficile de se faire entendre.

Au-delà de supposés experts réunis en cabinets, le seul mandat délégué par le vote rendrait-il apte et compétent pour toujours décider pour la communauté ?

Pauvre intelligence collective, tu restes non ou bien  mal identifiée, tu peines à trouver ta place, nous n’irons pas jusqu’à supposer que tu puisses être dérangeante…

Pas besoin d’un grand débat pour établir ce constat !

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