A force de taper aux portes…

 

Il est une réalité, c’est la prise de risque qu’il y a à s’exprimer, que ce soit verbalement ou par l’écrit.

Quoique, il est des discours qui cachent maladroitement des silences pesants et laissent à penser…

 

Bref retour en arrière…

 

Nous avons dernièrement  évoqué  l’intervention via son facebook  de monsieur le

Maire de Buzet sur,  entre autre,  le rôle prépondérant qu’il accordait à sa commune dans le développement économique de notre intercommunalité.

Il faut savoir lire entre les lignes mais ce n’est pas si évident lorsque l’on ne connait pas  le sujet.

En fait monsieur Joviado aurait du apporter plus de précisions à sa première phrase, à savoir « L’avenir économique et financier de notre communauté de communes passe et va se construire à Buzet ».

 Il aurait du expliquer que la zone des « portes du Tarn » compte 52 hectares sur sa commune et que si l’on excepte les terrains restants sur les zones de Pechnauquié et  du Triangle à Bessières, c’est bien à la limite du Tarn que notre intercommunalité va poursuivre son développement économique. Nous n’entrerons pas pour le moment dans les délais de réalisation car cette zone tarde à porter des fruits.

Nous ne reviendrons pas non plus pour le moment sur les choix à effectuer.

Monsieur le maire de Buzet qui a souvent porté sur ses épaules les soucis rencontrés par notre interco lors de l’entrée de sa commune, voulait-il préciser pour les initiés et plus largement, qu’en fait sa commune n’était pas un handicap pour notre interco mais une chance ?

Nous ne laisserons pas vagabonder nos déductions pas plus que nous n’anticiperons le possible devenir de cette zone.

Les éléments en notre possession ne sont pas pour le moment favorablement constructifs.

 

Et projection…

 

Oui nous nous projetons sur le prochain conseil communautaire qui devrait préciser les rôles accordés aux vice-présidents  de notre intercommunalité.

En septembre 2018 les élus de Val’Aïgo ont accordé leur préférence à monsieur Oget alors  maire de Mirepoix afin qu’il siège au sein du SMIX, syndicat qui gère la zone des portes.

L’argumentation consistait à mettre en avant sa connaissance du SCoT et sa place de vice-président en charge du développement économique.

Nous nous autorisons à retourner cette argumentation.

Monsieur le maire de Buzet va siéger au SCoT et au SMIX.

A ce titre n’y aurait-il pas une logique à ce qu’il se voit octroyer la charge du développement économique ?

Nous devrons attendre le prochain conseil pour juger de la cohérence de notre raisonnement et de celle des élus de Val’Aïgo.

 

De toute façon…

 

Il va tout de même falloir que nos élus se décident clairement, honnêtement, en toute transparence à expliquer aux citoyens la situation de notre intercommunalité vis-à-vis de cette zone partagée entre le Tarn et la Haute-Garonne.

Il serait urgent de nous dire ce qu’il va advenir du résultat de l’étude menée par la Cour des Comptes d’Occitanie.

Peut-on en toute impunité user n’importe comment de l’argent public parce qu’on est un élu ?

Comment se fait-il que la commercialisation de cette zone ne décolle pas, quel est le véritable rôle de la SPLA 81 ?

Et qu’on ne vienne pas nous raconter que des énergumènes qui ne veulent rien sont responsables de la situation, ce serait trop simpliste.

 

En conclusion…

 

Ce n’est pas un cadeau que de vouloir se saisir de la gestion de cette zone.

En fait ce n’est un cadeau pour personne.

Les premiers responsables de la gabegie occupent d’autres fonctions aujourd’hui.

Ils ne devraient pas être dédouanés de leur responsabilité.

Ce n’est pas un cadeau pour nous non plus les citoyens car nous n’avons pas à assumer financièrement la mauvaise gestion de cette zone.

D’autre part, afin d'éviter d’investir sans retour comme actuellement pendant plusieurs années encore, doit-on accepter tout et n’importe quoi.

En l’espace de quelques mois l’économie de notre pays s’est vue bouleversée, la société émet des aspirations différentes, prône un retour vers une production et une  consommation plus respectueuses de l’environnement…

Peut-on considérer les projets construits hier sans une vraie concertation avec les populations comme un fait acquis et ce même s’ils vont à l’encontre des désirs actuels…

Qu’attendent nos élus pour nous demander notre avis ?

 

Marie-Gabrielle Gimenez.

 

 

 

 

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