Dans un conseil qu’il soit municipal ou communautaire tous les sujets abordés sont importants et instructifs.

Ils sont plus ou moins débattus publiquement en fonction des convictions de nos représentants, majorité et minorité s’entend.

Depuis plusieurs années maintenant les comptes-rendus se veulent assez complets et fidèles aux séances. C’est pour cela que nous ne les réalisons plus ou bien partiellement.

 

Nous ne communiquerons donc pas sur la totalité du conseil.

La majorité des points à l’ordre du jour n’a pas attiré de commentaires.

Quelques lignes budgétaires ont nécessité des explications, elles seront certainement transcrites sur le PV officiel.

Le point concernant le transfert de compétence du PLUi a été reporté à une date ultérieure.

Quelques sujets méritent que l’on s’y attarde.

Le point 2 concernait le soutien aux commerces de proximité dans cette période on ne peut plus compliquée.

Une plate-forme de référencement  avec boutiques en ligne a été proposée pour soutien aux commerçants.

Personnalisation, présentation des produits, mode de récupération des achats et paiement…

Tout était semble t-il prévu et l’association « Trait d’Union »  était favorable au projet.

Madame Duquenoy s’est dite déçue du peu d’engouement suscité par cette proposition clefs en main qui, si nous avons bien compris,  était gratuite la première année pour les 20 premières inscriptions.

Il était possible de quitter le programme au bout de la première année.

Monsieur Olivier Bringuier s’est inquiété de la date de la proposition, il lui a été répondu qu’elle avait été effectuée dans la semaine suivant ce second confinement. 

Ne s’avouant pas vaincue madame Duquenoy a réaffirmé sa volonté de délivrer des explications plus approfondies au cours des semaines à venir.

Le site est prêt, il serait regrettable de ne pas saisir cette opportunité mise en place en bien des villes.

Le point 8 était destiné à donner des noms à trois rues du lotissement  La Massague 1

Les minorités n’ont été invitées que durant le conseil à faire des propositions et c’est regrettable. Cependant les noms proposés  seront retenues pour d’autres rues à venir et il faut espérer que la concertation sera de mise.

En rêvant un peu, les habitants concernés  seront peut-être conviés à faire part de leurs propositions.

Les noms proposés par la majorité ont été maintenus en cohérence avec l’objectif de mettre des femmes à l’honneur et de rappeler la nécessité de ce qu’il est convenu de nommer « devoir de mémoire ».

Les noms choisis et acceptés sont celui de madame Joséphine Baker (1906- 1975) qui en plus d’être une artiste fut une grande résistante et une personnalité dévouée à la cause des enfants auxquels elle a consacré sa vie.

Ceux qui ont pu apprécier l’exposition photo de cette belle dame savent que nous comptons parmi les habitants un de ses admirateurs.

Le second nom est celui de madame Geneviève Antonioz De Gaulle (1920-2002).

Nièce du général, résistante ; arrêtée par la Gestapo elle fut déportée au camp de Ravensbruck.  Investie dans la lutte contre la pauvreté elle assura la présidence de l’association ATD Quart Monde de 1964 à 1996 . En 2009 elle fit son entrée au Panthéon

La troisième rue portera le nom d’Anne Franck (1929-1945)  jeune femme déportée et morte dans le camps de Bergen-Belsen. Son journal écrit alors qu’elle se cachait avec sa famille afin d’échapper à la Shoah témoigne de cette terrible époque.

Le point 9 concernait la construction du futur groupe scolaire à Magnanac.

Après appel public à la concurrence il s’agira de retenir trois candidatures d’architectes qui devront remettre une esquisse du projet.

Vous trouverez plus d’explications sur la méthode et le règlement dans le C R officiel.

Le conseil a du se prononcer sur l’accord de principe de construction de ce groupe, autoriser le maire à lancer le concours de maîtrise d’œuvre, fixer l’indemnité sous forme de prime …

Monsieur Santoul s’est dit opposé à ce projet par rapport à la situation des lieux excentrés et du fait que les huit classes prévues  comporteraient deux niveaux, à savoir maternelle et primaire

Monsieur le maire a donné quelques explications complémentaires et rappelé que le PPRi est contraignant. Il  a également soulevé le souci de reconversion des sites existants.

Monsieur le maire a  expliqué que l’école Michelet pourrait peut-être rester en ville, il s’agirait donc de déplacer l’école Anatole France (maternelle plus primaire).

Après vérification que le terrain puisse  le permettre Le groupe scolaire s’élèvera sur le même terrain que le futur collège avec mutualisation des voiries et parkings.

Nous avons relevé 3 oppositions et 1 abstention.

Au niveau des finances,  le point 16, subvention aux associations a nécessité aussi quelques explications. Il s’agit juste de verser le complément de subvention aux associations qui ont pu maintenir une manifestation prévue.

L’apurement des non valeurs liées a l’ancien café « La Renaissance » à suscité une question de  monsieur Olivier Bringuier, coéquipier de monsieur Santoul.

A savoir qu’en est-il du bruit qui court concernant une reprise du bar par une personne bien connue des villemuriens ?

L’endroit est devenu sous la dernière mandature un lieu ouvert à la culture à travers des résidences d’artistes et des résidences de territoire concernant notre intercommunalité, il est aussi un lieu ouvert les vendredis d’automne et d’hiver pour animer la saison culturelle.

Monsieur le maire a confirmé la volonté de rouvrir ce café mais rien n’est semble t-il décidé,  plusieurs personnes sont intéressées.

Il faut d’abord procéder au rachat d’une licence car celle qui y était attachée a été vendue par le mandataire liquidateur.

Il sera indispensable de s’assurer de la solvabilité du repreneur afin de ne pas retomber dans les mêmes travers.

Plus qu’un simple café, ce lieu devra avoir vocation à animer le centre-ville le soir via des prestations culturelles de nature variées.

L’étage pourrait être ouvert à des locations saisonnières en l’absence de résidence.

Une précision importante a été donnée lors de ce conseil.

Un bien peut être communal mais ne pas relever du domaine public de la commune. Il relève alors  du domaine privé.

Il est important de bien faire la différence car les biens du domaine privé communal peuvent être cédés ou loués dans les conditions de droit commun.

Le conseil  municipal dans les communes de plus de 2000 habitants délibère sur les conditions de vente en tenant compte de l’avis des domaines

Plus d’explications : Comment distinguer les biens du domaine public communal ? (banquedesterritoires.fr)

En la circonstance il ne s’agirait que d’une location avec des critères à satisfaire.

La transparence sera de mise a précisé monsieur le maire.

 (Il est évident que ce lieu, maintenant qu’il n’est plus plombé par la dette assumée par la collectivité, peut attirer les convoitises car il est idéalement placé.

Pour rappel, la non-valeur dont il est question concerne  des impayés de loyers entre 2004 et 2014. Montant de cette non-valeur 71 682,16€.

La défiance de nombreux citoyens à l’égard des élus en général n’est pas innée.

Elle s’est construite au fil de temps,  nourrie de  vécus relatifs à des faveurs, des privilèges,  du clientélisme…

Monsieur Bringuier a  eu totalement raison de poser cette question car les rumeurs vont bon train et il est préférable de rechercher l’information auprès  des personnes en responsabilité plutôt que de colporter sans certitude et d’accroître une méfiance qui puise sa force dans des situations anciennes et un vécu local qu’il est inutile d’illustrer.

Remuer le passé ne sert pas forcément le présent mais il ne faut pas pour autant l’oublier et la transparence est un devoir dans une démocratie.

L’information claire et accessible l’est tout autant pour que perdure, progresse  ou s’installe la confiance.

Ne trouvez vous pas qu’en termes aimables ces choses là sont dites ?

 Par les temps qui courent, faut faire gaffe avec les réseaux sociaux sur la sellette.)

 1 abstention

 Diverses demandes de subventions sont à voter et notamment l’une pour l’aménagement de la traversée du pont suspendu.

La charge pondérale serait donc allégée,  de plus, la conduite d’eau passant sous le pont n’aura plus d’utilité puisqu’une station d’eau potable verra le jour rive droite.

Une partie de l’opposition semble dubitative sur le plan de financement suivant.

CD31 : 38 452,00€

Etat : 113 000,00€

Région : 64 563,50€

Autofinancement : 54 003,00€

Ces sommes sont données HT comme dans tous les conseils.

Monsieur le maire précise qu’en ce qui concerne les ponts, hélas nous savons pourquoi, les aides pour la mise en sécurité sont conséquentes.

4 abstentions.

Les feux tricolores doivent aussi être rénovés ou changés tout comme l’éclairage de la Cité Verte.

Nous restons ouverts à toutes corrections ou compléments d’informations  qui seraient  nécessaires et utiles en attendant la parution du PV officiel.

 

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