Médical, pharmaceutique, les temps changent…

  • Un Oeil Sur Villemur

Médical, pharmaceutique, les temps changent…

Nous souffrons d’une terrible maladie, nous avons tendance à garder, tant au plan local que national toutes les parutions qui nous semblent revêtir quelque intérêt.

Terrible, mais pourquoi cette addiction est-elle terrible ?

Parce que, entre autre,  ces parutions fournissent  une preuve concrète de la dangereuse versatilité des communicants et de leur pouvoir…

En 2017 par exemple un hebdomadaire titrait sur la révolte des malades. Il étayait avec des témoignages la méfiance tant envers les médecins que les labos et les vaccins.

Il était question des effets de la Dépakine, du Médiator, du Lévothyrox et l’article illustrait la vague d’indignation et la défiance des français « enclenchée depuis plus de vingt ans en 1994, après la méga campagne de vaccination des nourrissons contre l’hépatite B ».

Deux ans plus tard une étude,  poursuit l’article, « semble établir que le sérum provoquerait des atteintes neurologiques ».

Par la suite il est fait mention d’un sondage réalisé en 2016 par l’Ipsos à la demande du LEEM (les entreprises du médicament) , un français sur deux estimait alors que la vaccination comportait  plus de bénéfices que de risques…

L’article d’une dizaine de pages libérait  la parole de « victimes » de plusieurs médicaments, expliquait  la déferlante de témoignages déclenchée par l’intervention de Marlène Schiappa  affirmant que le taux d’épisiotomie s’élevait en France à 75%, et concluait en s’intéressant aux couacs en série de l’ONIAM ( Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux) épinglé par la Cour des Comptes en 2017.

Il portait le témoignage d’une maman sur la situation de sa fille vaccinée en 2009 contre la grippe H1N1…

Nous ne nous attarderons pas davantage sur cet article tiré de Marianne, numéro 1073 du 13 au 19 octobre 2017.

Les temps changent, les personnes qui osaient hier dénoncer certains risques étaient des «  lanceurs  d’alerte ».

Aujourd’hui on met au pilori des personnes qui ne sont pas de forcenés anti-vaccins mais qui voudraient juste ne pas servir de cobaye et attendre la fin des études sur les différents vaccins proposés et la sortie du vaccin français.

Des gens inquiets de voir cette saleté de virus varier, se recombiner et constater que l’on veut leur injecter sous prétexte d’urgence,  un vaccin dont on n’est pas vraiment sûr ni de l’efficacité  ni  des dangers …

Des gens inquiets de voir les personnes vaccinées se croire libres d’abandonner les essentiels gestes barrière.

Des gens inquiets qui ne rejettent pas tout, ils ont été vaccinés contre d’autres maladies et savent qu’aucun médicament n’est anodin, que là non plus nous ne sommes pas égaux.

Des gens qui se demandent ce qu’il en est vraiment de la balance bénéfices risques du vaccin, qui observent la situation d’Israël, pays au taux de vaccination inégalé…

La gravité de la situation n’est pas niée, elle mériterait une information claire sans tous les couacs perturbants qui alimentent la perte de confiance.

Des gens qui se questionnent,  pourquoi certains sont obligés, pas d’autres comme nos parlementaires? Où est la logique ?

Peut-on profiter des dissensions qui vont naître de cette situation pour imposer la vaccination à tous ?

Et en évoquant le parlement, qu’en a –t-il réellement été des débats dans notre pays  «  démocratique »?

Et l’avis du Conseil Constitutionnel, tiendra t-il compte de tous les contournements de lois dénoncés ça et là ?

De même il faudrait que quelques représentants politiques cessent de prendre les gens pour des imbéciles, «  moi je suis pour la vaccination mais pas pour le passe sanitaire » Ouah, le courageux positionnement, comme si le passe sanitaire aurait encore une utilité si la vaccination devenait obligatoire comme sous-entendu…

En utilisant la peur, en maniant le bâton il est possible d’imposer mais pas de convaincre.

Il faut cesser de diviser les habitants de ce pays, il y a bien assez de motifs de souffrance…

Mais pour convaincre, encore faut-il être convaincu !

Sur ce même hebdomadaire de 2017 il y avait un débat entre Michel Onfay et Alain Badiou, le sujet « Pour tout changer, la violence est-elle légitime ? »

La violence, elle revêt tant de formes…

Marie-Gabrielle Gimenez

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