Le serpent à sornettes.

 

Par Jean Philippe Tizon

 

Le mythe du serpent, reste un instrument lourd à porter pour cet animal rampant à sang froid. Symbole à la fois complémentaire et antagoniste du savoir et de la trahison, il demeure dans l’imagerie populaire, relié depuis des siècles en cela par les religions abrahamiques, comme la représentation du Malin amenant Eve à convaincre Adam de  croquer le fruit défendu de l’arbre de la connaissance.

Sûrement que le Créateur aurait un jour ou l’autre donné la connaissance à nos ancêtres bibliques, puisqu’il créa l’homme et la femme à son image. Mais l’impatience combinée à la rouerie de l’ange déchu donna le résultat que nous supposons savoir.

Bien entendu, nous nous confrontons en termes de connaissances à une parabole de l’émergence de la vie consciente et de la conscience de la vie.

Cette image renvoie également à l’incapacité occasionnelle de l’humain – la femme comme l’homme- de se servir de sa liberté de penser pour dire NON.

La mythologie du serpent touche l’ensemble des civilisations poly ou monothéistes.

D’ailleurs, nombre de traditions contemporaines en Amérique latine reprennent les différentes représentations de notre reptile. Ils permettent de toucher du bout du doigt, à travers les âges,  les différentes approches culturelles et cultuelles de cet animal.

Du serpent à plumes au serpent biblique, le message se veut différent mais contigu.

 

«  Du serpent à plumes au serpent à sornettes »

 

Bien entendu, chaque peuple, chaque tribu, chaque groupe d’individus tire une symbolique, positive et / ou négative, de ce rampant.

Dans nos contrées, le culte du reptile ne se veut ni à plumes, ni le symbole de la connaissance, puisqu’il s’agit du culte du serpent à sornettes.

Ce culte possède bien entendu ses adeptes mais aussi ses grands (es) prêtres (esses).

Voici, une histoire récente :

archange saint michel-2-9fac9Ainsi, ni vu ni connu, un serpent à sornettes, passe entre les jambes de l’Archange St Michel, trop occupé à vaincre le dragon, pour s’installer à l’occasion dans nos lieux de culte.

Qsss, Qsss, Qsss, siffle la serpente à sornettes. Oui, il s’agit d’une femelle. Qsss, Qsss, Qsss, elle se montre avenante pour mieux hypnotiser ses proies et installer le doute ou le désarroi dans les têtes pieuses, dévouées, mais parfois pataudes.

Qsss, Qsss, Qsss. Ne doutant de rien,  elle tente, l’air dévot, nos religieux. Elle attaque par le péché de vanité. Qss, Qsss, Qsss siffle-telle « ne seriez vous pas sous influence, vos écrits ressemblent à d’autres plus marxistes, publiés ci delà ».

Qsss, Qsss, Qsss, pense-t-elle en tirant sa langue fourchue, j’ai semé mon poison dans la tête de ces rustres.

Devinant le piège dans lequel elle veut les enferrer, les religieux s’exclament en seule et unique voix : Vade Retro Satanas. Les choix des pauvres et de la dignité humaine sont ceux de Dieu et non les tiens.

Découverte, la serpente à sornettes s’en va Qsss, Qsss, Qsss, la queue en tire- bouchon, cochonne d’esprit qu’elle est.

Qsss, je reviendrai, Qsss je reviendrai, crache-t-elle !!!

Reste à savoir à quel diable cette « rampante » se voue ?

Quoiqu’il en soit, camarades athées, croyants ou agnostiques pour vous protéger de ce genre d’animal peu comestible, en tout lieu notamment public (mairie, lieux de cultes, etc.) je vous livre ici un texte subversif de Marie, que Pétain lui-même a essayé d’interdire.  

 

Vierge Marie

Le Magnificat :

 

Mon âme exalte le Seigneur,
 Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
 Il s’est penché sur son humble servante ;
 désormais tous les âges me diront bienheureuse.
 Le Puissant fit pour moi des merveilles :
  Saint est son nom !
 Son amour s’étend d’âge en âge
 sur ceux qui le craignent.
 Déployant la force de son bras,
 il disperse les superbes.
 Il renverse les puissants de leurs trônes,
 il élève les humbles.
 Il comble de biens les affamés,
 renvoie les riches les mains vides.
 Il relève Israël, son serviteur ;
 il se souvient de son amour,
 De la promesse faite à nos pères,
 en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Tout un programme. Lénine reste court sur patte.

Nous comprenons mieux pourquoi nombre de puissants et leurs acolytes, petits (es) ou grands (es), essayent depuis tout temps de taire ces dimensions de la Bible.

Même si la Raison l’emporte toujours sur le poison des serpents à sornettes, cela ne peut se réaliser sans combattre. Alors levons-nous, ouvrons nos yeux et nos esprits pour mieux emprisonner la bébête. Qsss !!!

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